08 décembre 2012

PARTAGE DE FICHIERS... oui mais...

GOOGLE DRIVE et compagnie... OUI MAIS...

Vous apprendrez peut-être grâce à TOS;DR que Facebook n’autorise pas l’utilisation de pseudonymes et que vos données ne disparaissent pas du site même si vous supprimez votre compte. Ou encore que Google peut utiliser vos données pour tous ses services présent et futur. De quoi vous faire réfléchir avant de donner votre confiance et vos données personnelles à tel ou tel site.

1. A propos de Google Drive

Bien plus qu'un simple espace de stockage, Google Drive vous permet de partager vos fichiers avec qui vous voulez et de les modifier à plusieurs, à partir de n'importe quel appareil. Avec Google Drive, accédez instantanément à Google Documents, une suite d'outils d'édition qui favorise la collaboration, où que vous soyez.
Gmail : Dites adieu aux pièces jointes volumineuses. Grâce à un lien Google Drive envoyé via Gmail, vos destinataires disposent automatiquement de la même version du fichier.Google+ : Les vidéos et photos que vous stockez dans Google Drive sont instantanément disponibles dans Google+. Il vous suffit d'un clic pour les partager avec vos cercles.

Vous pouvez partager des fichiers ou des dossiers avec les personnes de votre choix, et déterminer si celles-ci peuvent visualiser, modifier ou commenter vos documents.

http://www.webrankinfo.com/dossiers/produits-google/drive



2. Oui mais...

Un bémol cependant : l'auteur de l'article signale un point qui mérite des précisions...

Conditions d'utilisation de Google Drive

"A l'heure où j'écris, il reste un point qui me perturbe : les conditions générales d'utilisation (CGU). Désormais chez Google (depuis mars 2012) ces CGU sont très globales, si bien qu'il faut aller lire les CGU générales de Google. Voici un extrait du contenu de la partie "Vos contenus et nos Services" :

En soumettant des contenus à nos Services, par importation ou par tout autre moyen, vous accordez à Google (et à toute personne travaillant avec Google) une licence, dans le monde entier, d’utilisation, d’hébergement, de stockage, de reproduction, de modification, de création d’œuvres dérivées (des traductions, des adaptations ou d’autres modifications destinées à améliorer le fonctionnement de vos contenus par le biais de nos Services), de communication, de publication, de représentation publique, d’affichage ou de distribution public desdits contenus.

Comment interprétez-vous cela ? On a étrangement l'impression qu'on accorde à Google le droit de publier tous nos documents où il veut et globalement d'en faire ce qu'il veut !!!"

Mais je pense que ce genre de conditions est commun à tous les produits américains, Blogs de Google, Microsoft ou Apple y compris...

3. Alors on cherche...

Et voici deux ou trois choses que je trouve, bien intéressantes et à faire savoir, à propos des "CGU", les conditions générales d’utilisation.

"Pour chaque service ou site que vous utilisez sur Internet, vous devez accepter les conditions générales d’utilisations reprenant les règles auxquelles vous vous soumettez. Ignorées par 99% des internautes, les lire est un véritable parcours du combattant. Il faudrait presque être juriste pour se frayer un chemin parmi les phrases de 130 mots remplies de termes juridiques vagues comme le soulignait PC Impact il y a quelques mois."
(Maurin, voir http://www.blogdumoderateur.com/les-cgu-enfin-accessibles-a-tous/)

4. Vos données valent de l’or : Microsoft investit dans Klout

Publié par Flavien Chantrel | 28 septembre 2012
inShare27


"Vous connaissez peut-être déjà Klout. Ce site fait partie des multiples services qui vous proposent d’évaluer votre influence en ligne. Le site se charge de créer automatiquement des profils pour un maximum de monde, chacun pouvant venir le compléter an ajoutant les différents réseaux sociaux auquel il est inscrit pour faire grimper ses points. Son activité est ensuite étudiée, de même que son entourage, ses habitudes, ses « moments de gloire » qui suscitent plus d’échanges… Bref, Klout a lancé un fichage organisé des internautes sous un vernis de gamification amusante. Mais si, tu es influent, la preuve il y a 67 personnes qui t’ont souhaité ton anniversaire sur Facebook. On en profite pour garder la date au chaud et archiver ceux qui nous semblent être les plus proches.
Le constat peut faire peur... LIRE LA SUITE->

L’investissement est stratégique. Les données issues de Klout pourront désormais apparaitre dans les résultats de recherche de Bing. (...) On ne sait pas encore exactement l’implication de Microsoft dans le site, mais c’est très révélateur de la course à l’échalote sociale qui se joue actuellement avec vos données.
Mettre le social à toutes les sauces a ses limites, voir sa vie exposée en ligne, ses données croisées et utilisées pour une pertinence dont on n’a pas besoin, et si le cercle devenait vicieux et menait les réseaux sociaux dans l’impasse ? L’intimité est devenue difficile en ligne, la protection de ses données personnelles est un chemin de croix. Savoir configurer les sites sur lesquels on est inscrit mais aussi ceux qui en récupèrent les données n’est pas offert à tout le monde. Attention au retour de bâton, l’histoire du bug Facebook est assez instructive en la matière. A suivre…

5. Mais alors, est-ce désespéré ?


Les CGU enfin accessibles à tous !

Ignorées par 99% des internautes, lire les conditions générales d’utilisation est un véritable parcours du combattant, on l'a vu.

Mais tout ceci va peut-être changer, car certains les ont lues pour vous. En effet le site TOS;DR (pour « Terms of service; Didn’t Read ») ambitionne de remédier à cette situation et de faire mentir ce qui est connu comme étant un des plus gros mensonges sur Internet : « j‘ai lu et j’accepte les conditions d’utilisation ». Débuté en juin dernier, ce projet libre et collaboratif veut redonner le pouvoir aux utilisateurs en mettant en place un système simple de notations affichant clairement les règles que l’on accepte presque sans s’en apercevoir.

Chaque service reçoit un classement de A à E en fonction des points jugés négatifs ou positifs extraits et résumés depuis les conditions générales de chaque site. On retrouve entre autre Google, Facebook, Twitter, Steam, Skype, Soundcloud et le plus mauvais élève pour le moment : Twitpic.

Prévu pour être officiellement lancé à la fin du mois, le site est encore en phase de développement et il manque encore des informations, vous pouvez d’ailleurs participer au projet de plusieurs manières. On ne peut que saluer cette initiative tant les « CGU » sont importantes pour votre identité numérique. En effet elles peuvent regrouper la politique du site concernant les informations qui vont être collectées à votre sujet, quelles mesures de sécurité vous protèges, quelles informations seront partagées ou utilisées, si vous avez la possibilité de supprimer les données vous concernant, et bien d’autres.

Vous apprendrez donc peut-être grâce à TOS;DR que Facebook n’autorise pas l’utilisation de pseudonymes et que vos données ne disparaissent pas du site même si vous supprimez votre compte. Ou encore que Google peut utiliser vos données pour tous ses services présent et futur. De quoi vous faire réfléchir avant de donner votre confiance et vos données personnelles à tel ou tel site.


LES RESUTATS (Ratings) SONT TRES INTERESSANTS, VOIRE EDIFANTS. Voir le site http://tos-dr.info/ (encore provisoire, au stade de la collecte de données. vous pouvez contribuer. Avis aux amateurs.)

6. Un article du Monde :

Un site (TOS;DR ci dessus) veut mettre fin au "mensonge" des conditions d'utilisation sur Internet
Le Monde.fr | 14.08.2012 à 18h47 • Mis à jour le 15.08.2012 à 08h52 Par Franz Durupt

Extraits :
Un site tente de mettre fin au "plus grand leurre d'Internet", ciblant le processus auquel tout utilisateur s'étant inscrit à un service s'est plié en cochant la case se trouvant devant ces mots : "J'ai lu et j'accepte les conditions d'utilisation."

Objectif : expliquer en quelques mots simples des pages et des pages de textes juridiques. Le projet, lancé en juin par Hugo Roy, un étudiant de Sciences Po, vise à mettre à la disposition des internautes des synthèses des conditions d'utilisation de nombreux sites ou services, en dévoilant les pièges cachés dans les plis de ces paragraphes empilés au bas des formulaires d'inscription ou dans des fenêtres pop-up.

7. Comparaisons 
Google 
NO CLASS YET
oWe haven't sufficiently reviewed the terms yet. Please contribute to our group: Get involved.
- Google can use your content for all their existing and future services
+ Limited copyright license to operate and improve all Google Services
+ Inform about data requests
+ Google posts notice of changes, with a 14-day ultimatum.
+ Transparency on law enforcement requests
→ Partial archives of their terms are available
→ Jurisdiction in California
→ (more info on the forum)

Read the full terms

Discussion (traduction) :
Hugo Roy :
Le mardi 14 août 2012 à 22:48 -0700, zer ... @ gmail.com a écrit:
"You retain ownership of any intellectual property rights that you hold in that content. In short, what belongs to you stays yours."
"Vous conservez la propriété de tout droit de propriété intellectuelle... En bref, ce qui vous appartient vous reste. "Cette phrase ne veut pas dire quoi que ce soit à mon humble avis. Ce qui est important est la
licence de copyright réelle et les droits accordés à Google.
Cela limite la capacité de Google à utiliser légalement votre contenu "de façon à ne pas violer vos droits de propriété intellectuelle ". Google ne pouvait pas faire autrement.  Choisir de promouvoir ses services en utilisant vos données d'une manière qui viole vos droits d'auteur, par exemple.
C'est toujours le cas. Google ne peut jamais utiliser votre contenu dans des «manières
qui violent vos droits de propriété intellectuelle "parce que c'est dans la loi :
c'est une violation du droit d'auteur, et c'est interdit, indépendamment du fait que
cette phrase soit là ou pas.
Encore une fois, pour moi, il ne veut vraiment rien dire." (Hugo Roy)


Par comparaison :
 

Dropbox 
No Class Yet
+ Transparency on law enforcement requests
+ Promise to inform about data requests
→ (more info on the forum)



***

"J’ai trouvé sur ce site et sur celui-là, le comparatif des CGU entre Google, Dropbox et Skydrive, c’est assez marquant. (la traduction n’est pas parfaite mais suffisamment parlante)"



DROPBOX
« En utilisant nos services, vous nous fournissez des informations, fichiers et dossiers que vous soumettez à Dropbox (l’ensemble étant nommé « your stuff » (vos effets, vos affaires, données… ). Vous conservez la pleine propriété de vos données. Nous ne prétendons à aucun droit de propriété ce qui nous est transmis. Ces conditions ne nous accordent pas de droits sur vos données ou sur la propriété intellectuelle, sauf pour les droits limités qui sont nécessaires pour exécuter les services, comme expliqué ci-dessous. 


SKYDRIVE
« Hormis les documents que nous vous concédons sous licence, nous ne revendiquons pas la propriété du contenu que vous fournissez sur le service. Votre contenu reste votre contenu. Nous ne contrôlons pas, ne vérifions pas, ni n’approuvons le contenu que vous et d’autres mettez à disposition sur le service ….Vous reconnaissez que dans la cadre de la fourniture du service, Microsoft est susceptible d’utiliser, de modifier, d’adapter, de reproduire, de distribuer et d’afficher le contenu publié sur le service, et vous autorisez Microsoft à effectuer ces opérations.

GOOGLE DRIVE
« Lorsque vous téléchargez ou soumettez un contenu à nos services, vous accordez à Google (et ceux avec qui nous travaillons) une licence mondiale  pour utiliser, héberger, stocker, reproduire, modifier, créer des œuvres dérivées (telles que celles résultant de traductions, adaptations ou d’autres changements que nous faisons, de sorte que votre contenu fonctionne mieux avec nos services), communiquer, publier, représenter, afficher et distribuer un tel contenu.  »




Mise à jour en ce qui concerne la polémique sur les CGU :

Pour le paragraphe qui fait polémique, voici la traduction exacte de Google : 

Certains de nos Services vous permettent de soumettre des contenus. Vous conservez tous vos droits de propriété intellectuelle sur ces contenus. Ce qui est à vous reste à vous.


En soumettant des contenus à nos Services, par importation ou par tout autre moyen, vous accordez à Google (et à toute personne travaillant avec Google) une licence, dans le monde entier, d’utilisation, d’hébergement, de stockage, de reproduction, de modification, de création d’œuvres dérivées (des traductions, des adaptations ou d’autres modifications destinées à améliorer le fonctionnement de vos contenus par le biais de nos Services), de communication, de publication, de représentation publique, d’affichage ou de distribution public desdits contenus. Les droits que vous accordez dans le cadre de cette licence sont limités à l’exploitation, la promotion ou à l’amélioration de nos Services, ou au développement de nouveaux Services. Cette autorisation demeure pour toute la durée légale de protection de votre contenu, même si vous cessez d’utiliser nos Services (par exemple, pour une fiche d’entreprise que vous avez ajoutée à Google Maps).
 


Suite à la polémique qui commence à se créer autour de cette affaire de CGU. Le site ZDNet (anglais) informe les lecteurs qu’ils ont tenté de contacter Google pour avoir les informations exactes. Ils n’ont obtenu aucune réponse pour le moment.


La dernière phrase fait toute la différence, bien que ces droits soient destinés essentiellement à l’amélioration de google Drive et au développement de nouveaux services, la portée de l’utilisation n’est pas définie clairement et pourrait s’étendre plus loin que ce à quoi l’on pourrait penser.


Selon ces termes, Google ne peut pas posséder un code ou un produit qu’un utilisateur à téléchargé mais se réserve des droits quand à l’utilisation qu’elle pourrait en faire.


http://www.zdnet.com/blog/btl/how-far-does-google-drives-terms-go-in-owning-your-files/75228


Conclusion, pour le moment :
(…) »On peut donc retenir deux choses de ces termes. D’une part Google affirme clairement, dès l’entame du sujet, que vous restez propriétaire du contenu que vous déposez sur son service. D’autre part, le géant de Moutain View se garde le droit d’utiliser ces données afin d’améliorer ses services…  Une formulation volontairement vague qui ne définit pas précisément les limites de l’exploitation de vos données.

 
Il reste cependant peu probable que Google prenne l’initiative d’exploiter davantage les fichiers déposés par ses utilisateurs que ses concurrents. Les curieux qui auront pris le temps de s’attarder sur ces CGU pourraient néanmoins, décider de ne pas se rabattre sur Google pour rejoindre le cloud. »…

 
Voir aussi Google Chrome, qui est bien entendu concerné par la discussion :
Google Chrome ou la crainte d'un navigateur Big Brother ?
http://www.zdnet.fr/actualites/google-chrome-ou-la-crainte-d-un-navigateur-big-brother-39383035.htm


7. Et pour finir....


Comprendre les CGU, c'est reprendre du pouvoir
 
Créé le dimanche 16 septembre 2012  |  Mise à jour le mercredi 17 octobre 2012
Thot Cursus, Foramtion et culture numérique :
http://cursus.edu/dossiers-articles/articles/18657/comprendre-les-cgu-est-reprendre-pouvoir/

Réguièrement sur Internet, nous proférons ce mensonge : «oui, j'ai bien lu les conditions générales d'utilisation (CGU)». En effet, peu de gens peuvent affirmer sincèrement avoir examiné chaque point de ces longs textes juridiques. Ceux qui s'y essaient abandonnent assez rapidement.

 

Et pourtant, l'acceptation automatique des conditions générales d'utilisation des divers services utilisés des conséquences sur l'utilisateur. Sans réellement connaître les règles d'utilisation d'un site ou d'un logiciel, il peut se retrouver à transgresser des règles ou, tout simplement, à fournir de nombreuses données personnelles qui peuvent être vendues à son insu.


Des contrats sournois

 

Il faut dire que les CGU ou Terms of Service en anglais ne donnent pas le choix à l'usager : soit il accepte tout pour avoir accès au service, soit il refuse et ne peut l'utiliser. Alors, il clique sur le bouton d'acceptation en espérant que les conditions ne cachent pas des politiques défavorables à son égard.


Autre problème éthique des CGU: elles changent périodiquement selon le bon vouloir du créateur du logiciel ou du site Internet. Au début de l'année 2012, Google a par exemple regrupé toutes les CGU de ses services en un seul texte. Certes, cela « simplifie les choses » pour les internautes, mais beaucoup d'organisations, dont la CNIL, se sont inquiétées de la préservation et de la confidentialité des données des utilisateurs dans un tel contexte.



Enfin, les textes décrivant les CGU sont terriblement longs à lire. Les CGU d'Apple, par exemple, font près de 46 pages! Le tout souvent écrit dans une syntaxe difficile, avec des termes à double sens et des phrases alambiquées qui obligeraient presque chaque internaute à demander conseil à un juriste pour être sûr du sens exact de ce qu'il lit . Or, nul n'est censé ignorer la loi et aucun internaute ne peut se servir de l'excuse de CGU incompréhensibles pour justifier d'un comportement qui ne les respecterait pas. 


S'informer, c'est la clé



Les utilisateurs doivent ainsi savoir dans quoi ils s'embarquent avant d'adhérer à un service en ligne et donc d'accepter ses CGU. Mais comment faire?


Heureusement pour nous, il existe depuis peu un site qui résume simplement les bons et les moins bons côtés des CGU de nombreux sites : Terms of Service, didn't Read. Les activistes ayant mis en place ce site classent les CGU en leur attribuant une lettre : de A (transparent et respectueux de l'usager, de ses données, de son anonymat) à E (inquiétant). Évidemment, le site étant né en juin 2012, énormément de CGU ne sont pas encore évaluées. c'est la cas des CGU des services massivement utilisés tels que Facebook, Twitter ou Google. D'ailleurs, les webmestres invitent les internautes qui possèdent des connaissances juridiques à éplucher ces contrats afin de les aider à les évaluer.




Après s'être informés, les utilisateurs peuvent aussi protester et s'unir contre des CGU estimées abusives, afin de les faire modifier. C'est ce que nous rappelle cet article du blogue S.I.Lex d'avril 2012. Par exemple, en 2009, lorsque Facebook avait annoncé que tous les contenus déposés sur leur site lui appartenaient à jamais, cela avait causé un tollé qui avait contraint les dirigeants de Facebook à reculer sur la question. Pinterest a vécu une situation semblable quand des dizaines de milliers d'usagers ont affiché le message suivant sur leur mur : « Changez vos conditions d'utilisation ou je pars! » Les conditions ont été modifiées et les dirigeants de Pinterest ne peuvent désormais plus vendre les contenus déposés par des utilisateurs à des tiers. 



Certains fournisseurs de services en ligne s'efforcent de donner un nouvel eprit aux CGU, à les rendre à la fois plus accessibles et plus favorables aux utilisateurs. Ils sont trop rares, mais ils existent. Par exemple, les créateurs de Tumblr ont proposé une version abrégée humoristique des points clés des CGU. En s'inspirant des icônes précisant les conditions des oeuvres placées sous licence Creative Commons, la fondation Mozilla a élaboré des Privacy Icons précisant les conditions d'échange ou de vente des données personnelles et leur durée de conservation sur le site.

Malheureusement, aucun site Internet n'a adopté ce code pour le moment. La transparence des conditions d'utilisation ne semble pas être une priorité dans le milieu du service en ligne. Cela doit changer. Pour cela, les utilisateurs devront défendre plus farouchement leurs droits et exiger des CGU compréhensibles.