27 mars 2009

Serge Devetter, producteur d'électricité verte sur le Hoyoux


Rencontre de printemps, comme annoncé sur mon site de l'Arc en ciel :
Serge Devetter

DEUX TURBINES CITOYENNES SUR LE HOYOUX
À l’initiative de la commune de Marchin, deux particuliers réhabilitent des sites de production hydroélectrique sur la rivière le Hoyoux. Un bel exemple de démarche citoyenne, alliant développement durable et préservation du patrimoine.

Serge est régisseur au centre Culturel de Huy, Xavier chimiste chez UCB. Rien dans leurs parcours ne les rapprocheraient s’ils ne connaissaient tous deux les bords de le Hoyoux et son histoire hydraulique. Cette rivière, la plus pentue du pays, a longtemps été exploitée pour sa force motrice, des traces d’activité remontant jusqu’au 16e siècle. Un patrimoine que la commune de Marchin entendait remettre au goût du jour. Après étude, la commune a ainsi identifié une dizaine de sites hydroélectriques potentiellement réaménageables dont elle a sensibilisé les propriétaires, au rang desquels Serge et les beaux-parents de Xavier.

Serge Devetter a acheté en 1980 une maison à Régissa (Marchin) au bord du Hoyoux.

Il caressait depuis longtemps l'idée d'utiliser d'une manière ou d'une autre l'énergie hydraulique que le Hoyoux mettait à sa disposition. Petit à petit, le projet a pris corps et il a finalement installé une turbine électrique qui est en service depuis le mois de novembre 2008.

À 58 ans, Serge Devetter se lance ainsi dans l’aventure hydroélectrique. Avec l’appui de la commune, il crée la sprl Wall d’Or et installe en 18 mois une turbine Kaplan de 75 kW sur sa chute d’eau de 4m. Elle produit depuis novembre ses premiers électrons et devrait fournir près de 350 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation d’une centaine de ménages.

Toni Chiaradia, correspondant hutois pour la télé locale RTC-Liège, a suivi pas à pas ce projet enthousiasmant et il a filmé les étapes successives de sa mise en oeuvre. Ce reportage est parfois projeté en public, en présence de Serge Devetter, propriétaire de la turbine.

Voir ci-dessous quelques photos de ce reportage.

À quelques kilomètres de là, Xavier Ikonomakos s’est lui aussi lancé dans l’aventure. La chute jouxtant le terrain de ses beaux-parents étant plus faible (3,2 m), il a opté pour une Kaplan de 45 KW qui tourne depuis le mois de juin et devrait produire quelque 217 MWh/an.

Les deux projets (respectivement 285.000 EUR et 240.000 EUR) qui seront rentabilisés en 10 ans ont été financés par la Banque Triodos. À hauteur de 90% pour Serge et de 140.000 EUR complété par une avance en compte de 40.000 EUR pour Xavier. Voilà une belle coopération entre l’initiative publique et privée. Selon la commune, d’autres projets citoyens sur le Hoyoux devraient suivre, dont le plus avancé est le barrage de l’usine TDM d’Arcelor- Mittal où le financement devrait être assuré avec les salariés de l’usine.

Plus d'information sur les visites du site : www.simm48.be/CRH










Nos enfants nous accuseront (dans 6 salles à Bruxelles et en Wallonie)


L’espoir avec l’exemple de la commune de Barjac

Le maire de Barjac a eu le déclic il y a quelques mois et une volonté de fer pour un objectif simple : servir aux enfants de l’école et aux personnes âgées de la commune de la nourriture 100% bio. Les enfants acceptent très vite de manger de la salade et des carottes râpées et d’abandonner les “cordons bleus” (ils font d’ailleurs la grimace quand le cuisinier de l’école leur explique la composition !).

La pédagogie ne se fait pas seulement à l’heure du déjeuner. Les enfants ont à disposition dans la cour de récré un potager où ils font pousser des salades et des fraises qu’ils dégustent avec gourmandise à peine cueillies (et oui, pas de pesticides = pas besoin de les laver !)

Peu à peu, le bio entre aussi dans les familles grâce aux enfants. Des rencontres sont organisées à l’école avec les parents, parfois sceptiques, parfois conquis. Une maman explique qu’elle ne paie pas plus cher ses courses au magasin bio du village “J’achète l’essentiel, je suis moins tentée qu’au supermarché, je m’y retrouve financièrement”.

Lire la suite : http://nos-enfants-nous-accuseront.blogspot.com/

Voir la bande annonce du film : http://nos-enfants-nous-accuseront.blogspot.com/

Nos enfants nous accuseront (dans 6 salles à Bruxelles et en Wallonie)


L’espoir avec l’exemple de la commune de Barjac

Le maire de Barjac a eu le déclic il y a quelques mois et une volonté de fer pour un objectif simple : servir aux enfants de l’école et aux personnes âgées de la commune de la nourriture 100% bio. Les enfants acceptent très vite de manger de la salade et des carottes râpées et d’abandonner les “cordons bleus” (ils font d’ailleurs la grimace quand le cuisinier de l’école leur explique la composition !).

La pédagogie ne se fait pas seulement à l’heure du déjeuner. Les enfants ont à disposition dans la cour de récré un potager où ils font pousser des salades et des fraises qu’ils dégustent avec gourmandise à peine cueillies (et oui, pas de pesticides = pas besoin de les laver !)

Peu à peu, le bio entre aussi dans les familles grâce aux enfants. Des rencontres sont organisées à l’école avec les parents, parfois sceptiques, parfois conquis. Une maman explique qu’elle ne paie pas plus cher ses courses au magasin bio du village “J’achète l’essentiel, je suis moins tentée qu’au supermarché, je m’y retrouve financièrement”.

Lire la suite : http://nos-enfants-nous-accuseront.blogspot.com/

Voir la bande annonce du film : http://nos-enfants-nous-accuseront.blogspot.com/

26 mars 2009

L'exposition TERRE COMMUNE à Amay


Rencontre de printemps, comme annoncé sur le site de l'Arc en ciel :
Agnès Henrard,
une des animatrices de l’atelier "plume et pinceau" à la Maison de la poésie d’Amay (8 Place des Cloîtres 4540 Amay), rencontrée lors de l’inauguration de l’exposition “Terre commune”.

A voir, cette belle exposition d’oeuvres (textes - peintures - gravures - sculptures…) d’artistes plasticiens contemporains et de participants d’ateliers C.E.C. plume & pinceau : un mélange riche, varié, tonique.
Cela se passe dans un lieu qui mérite la visite, depuis la découverte, à l’étage, derrière un mur qui le cachait, d’un vieux théâtre qui date de plus de 200 ans, astucieusement investi par les oeuvres exposées.
Le travail d'animation d'ateliers écriture et arts plastique avec des groupes de toute origine sociale est remarquable. Bientôt, vous verrez ici quelques photos de quelques unes de ces oeuvres collectives très belles, très parlantes et très émouvantes.

L'exposition est visible jusqu’au 24 avril. (mardi et mercredi: de 14 à 16 h. - jeudi de 14 à 20 h., en présence de certains artistes - samedis 28 mars, 4 et 8 avril, de 14 à 18 h.)

A découvrir : le projet Terre commune” : http://www.maisondelapoesie.com/index.php?page=le-cec-plume-et-pinceau

Artistes : (artistes plasticiens contemporains et artistes en chemin : Luc vaiser, Pascale Rouffard, Mezula Aydogan, Carine Petit, Paul Mahoux, Sylvie Canonne, Christiane Brissa, Jean-Jacques Symul, chantal Dejace, Dani Tambour, Gwen Devos, Jean-Marc Fauconnier, Joëlle Poupier, Cécile Vandresse, Nathalie Doyen, Virginie Pierre, Jacqueline Colmant, Michel Leonardi, Didier Bourguignon, Michael Kravagna, Suzanne Pave, Ellen Gieles, Frans Daels, Helena Kerstenne, Alex Christiaens, Thomas Chable, Elisabeth Thise, Anne Brogniet, Marie-Madeleine Seba, Marie-Louise Andreux, Michel Cliquet, Géry Chenot, Benjamin Rondia).

20 mars 2009

Nous y sommes

PAR FRED VARGAS

Nous y sommes

Nous y voilà, nous y sommes.

Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes.

Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal.

Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance. Nous avons chanté, dansé.

Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine.

Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu’on s’est bien amusés.

On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.

Franchement on s’est marrés. Franchement on a bien profité.

Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu’il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.

Certes.

Mais nous y sommes.
À la Troisième Révolution.

Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu’on ne l’a pas choisie.

« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.

Oui.

On n’a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.

C’est la mère Nature qui l’a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.

La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.

De pétrole, de gaz, d’uranium, d’air, d’eau.

Son ultimatum est clair et sans pitié :
Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l’exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d’ailleurs peu portées sur la danse).

Sauvez-moi, ou crevez avec moi.

Évidemment, dit comme ça, on comprend qu’on n’a pas le choix, on s’exécute illico et, même, si on a le temps, on s’excuse, affolés et honteux.

D’aucuns, un brin rêveurs, tentent d’obtenir un délai, de s’amuser encore avec la croissance.

Peine perdue.

Il y a du boulot, plus que l’humanité n’en eut jamais.

Nettoyer le ciel, laver l’eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, « attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille » récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n’en a plus, on a tout pris dans les mines, on s’est quand même bien marrés).

S’efforcer.

Réfléchir, même.

Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, « être solidaire ».

Avec le voisin, avec l’Europe, avec le monde.

Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.

Pas d’échappatoire, allons-y.

Encore qu’il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l’ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.

Qui n’empêche en rien de danser le soir venu, ce n’est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie, une autre des grandes spécialités de l’homme, sa plus aboutie peut-être.

A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.

A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

Fred Vargas
Archéologue et écrivain

09 mars 2009

Vous avez dit "énergie verte" ?

Energie 2030 est maintenant agréée comme fournisseur d'énergie électrique par la Région wallonne. Elle est classée à la toute première place parmi les fournisseurs d’électricité verte en Wallonie (voir l'adresse url du site de Greenpeace : www.youvegotthepower.be)

Ne vous laissez pas berner par la pub trompeuse d'Electrabel, l'électricité dite "verte" qu'elle fournit contient 1,7 % d'énergie de source renouvelable. Voir le clip
http://www.youvegotthepower.be/fr/index.php et diffusez-le au maximum autour de vous. Vous contribuez ainsi à une vraie alternative :

"Be part of the solution
Afin d'éviter des changements climatiques de grande ampleur et de limiter l'augmentation globale des températures, de très nombreux experts du climat préconisent de réduire les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés d'au moins 80 à 95% d'ici à 2050."

Pour relever ce défi, Greenpeace a développé un scénario de "[R]évolution énergétique" qui insiste sur la nécessité d'opter pour des modes de production et de consommation énergétiques plus durables.

ENERGIE 2030 veut contribuer à une Wallonie cent pour cent renouvelable.

Voici le message de la coopérative :

"Nous ne nous contentons pas d’objectifs vagues et lointains : nous voulons atteindre cet objectif bien avant 2030.

Vous trouverez en annexe notre offre de prix actuelle. Si vous êtes intéressé, veuillez renvoyer un mail à nico.halmes@energie2030.com en précisant les données suivantes :

• de quel type de compteur vous disposez;
• quelle est votre consommation annuelle (en différenciant les types de compteur)
• dans quelle commune habitez-vous (ou qui est votre gestionnaire de réseau)

Nous serons alors en mesure de vous envoyer un calcul précis du prix que nous pouvons vous assurer ainsi qu’un contrat.
Nous pourrons garantir ces prix à condition que vous nous retourniez le contrat au plus tard pour le 27 mars 2009.

Mes salutations distinguées,

Nico Halmes

ENERGIE 2030 Agence s.a.
- le fournisseur d'électricité pour le consommateur attentif -

Tel: 0 9030 2030
nico.halmes@energie2030.com

Pour voir la pièce jointe qui vous indique les tarifs actuels d'Energie 2030 pour l'éléctricité, faites un saut sur le site de l'Arc en ciel.

05 mars 2009

Le site de "larcenciel.be"

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