22 août 2009

Un symposium en Algérie

Nous sommes quatre personnes, Noëlle Poncelet, Nasséra Bousbaïne, Michel Simonis et Rony Mecattaf, à avoir présenté un symposium "Réveiller le rêveur" en Algérie, en cette fin du mois de juillet 2009.

C’était dans le cadre du Centenaire de la confrérie soufie Alawiyya, à Mostaganem, qui a réuni pendant une semaine 6500 personnes issues des cinq continents, à l’initiative du Cheikh Khaled Bentounès, considéré comme l’une des figures les plus éminentes du soufisme aujourd’hui.
Le symposium a été présenté sous forme d’un atelier de trois fois deux heures, sur trois jours.

Qu’est-ce qui peut bien rapprocher le symposium "Réveiller le rêveur" et une confrérie soufie musulmane ?

Pour répondre à cette question, je vous propose une longue citation du Cheikh Bentounès, inspirateur d’un Islam d’une grande ouverture, pacifique, moderne et ouvert sur le monde et les autres religions.

A l’occasion de cette rencontre d’une grande intensité et chaleureuse, malgré le nombre de participants, j’ai découvert et approfondi ma connaissance d’un Islam auquel nous sommes peu habitué en Occident, et qui mérite d’être mieux connu et mieux diffusé, afin de contrebalancer les tendances du monde musulman qui dominent pour le moment l’actualité.

L’extrait du Cheikh Bentounès que je vous propose est tiré de son livre "La fraternité en partage". "Avant tout héritier d’un mouvement spirituel dont les racines remontent à la grande mystique de l’Islam médiéval, il raconte dans ce livre, avec l’écrivain et spécialiste des religions Bruno Solt, la fabuleuse aventure humaine de ses pères. Cette passionnante saga familiale, bouleversée par les soubresauts de l’histoire algérienne, nous montre un Islam d’amour universel incarné concrètement dans la vie sociale et la modernité." (extraits de la 4e de couverture du livre, paru chez Albin Michel en 2009). Voir l’article "Un message contemporain".

La déclaration finale ("Recommandations") de la rencontre est empreinte d’une vision écologique autant que spirituelle et sociale, marquant bien les idées forces du Cheikh et de la Tariqa Alawiyya. Je vous invite à la parcourir.

Vous apprécierez la vision d’avenir et le souffle de vie dont elle est porteuse.

Enfin, deux extraits de presse paru cette semaine-là en Algérie donnent, l'un, une idée de l'atmosphère qui y régnait et l'autre, de l'ouverture environnementale de cette rencontre.

EXTRAITS DE PRESSE

Le congrès international de la Tariqa Alawiya insiste sur la diffusion de la culture de paix et de fraternité.

Les participants au congrès international du centenaire de la Tariqa Alawiya, organisé par l'université "Abdelhamid Ben Badis" de Mostaganem, ont insisté hier au terme de leurs travaux sur la nécessaire diffusion de la culture de paix et de fraternité.
 Dans leurs recommandations, les participants à ce congrès placé sous le slogan "Semer l'espérance" ayant notamment abordé la thématique de "la terre", ont souligné l'importance de la généralisation et du développement du boisement et appelé au lancement d'une campagne nationale de plantation d'arganiers, à la diffusion de la technique du jardin technologique moderne, à l'ouverture d'un programme d'enseignement dans les écoles sur le développement durable et la création d'un institut au niveau des universités pour le traitement des eaux et des déchets.
http://www.elmoudjahid.com/accueil/de-bouche-a-oreille/39926.html

D'autres échos sur le site de l'arc en ciel de Michel Simonis.


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