09 août 2014

PETIT DOSSIER GAZA : Quelques touches à contre courant...

A lire sur mon Blog Palestine

1.
Plaider la paix reste difficile

"Nous sommes des familles israéliennes et palestiniennes. Chacune a perdu un proche dans le conflit. Et nous disons : ‘ Assez !’ La vengeance n’engendre que des morts, des morts et encore des morts" , affirme Doubi Schwartz, le codirecteur israélien de l’association. Ce grand gaillard à la gentillesse immanente estime "qu’on peut commencer un processus de réconciliation, même aujourd’hui, même en temps de guerre".

Elie Barnavi, de passage : "A force de multiplier ces rencontres, il se crée une culture de la paix et c’est ce qui est important , dit-il. Je pense qu’il y a deux types de personnes : celles qui voient derrière l’homme l’ennemi et celles qui voient derrière l’ennemi, l’homme."

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2.
Une photo insolite

Les membres du groupe religieux juif Neturei Karta ont organisé dimanche une manifestation à Jérusalem-Est, condamnant l'attaque meurtrière israélienne en cours contre la bande de Gaza. Les militants se sont réunis à la porte de Damas en portant des banderoles palestiniennes. La police israélienne a arrêté les manifestants de Neturei Karta, groupe qui s'oppose à la création et à l'existence d'Israël, faisant valoir que le concept entier d'un Etat juif souverain est contraire au judaïsme.

(Photo Reporters)

3.
Gaza: une église devient lieu de prière pour les réfugiés musulmans

Mais depuis que l'armée israélienne a commencé à pilonner sa ville de Chaaf, dans le nord de ce petit territoire de quelque 360 km carrés, Mahmoud Khalaf n'a pas eu d'autre choix que de se réfugier dans l'église grecque-orthodoxe Saint-Porphyre, dans le quartier du Vieux Gaza.

"Ils nous laissent prier. Cela a changé la vision que j'avais des chrétiens. Je n'en connaissais pas vraiment avant, mais ils sont devenus nos frères", explique ce musulman palestinien de 27 ans.
"L'amour entre les musulmans et les chrétiens grandit ici", témoigne-t-il.

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 4.
Gideon Levy, journaliste israélien courageux et hors norme

"Tant que les Israéliens ne percevront pas les Palestiniens comme des humains, rien ne changera." 

Gideon Levy, journaliste israélien pour le quotidien "Haaretz", ouvre son plus récent papier intitulé : "C’est la faute du Hamas" (Un titre ironique puisque l’article a pour objectif de dénoncer la justification de l’opération israélienne par le caractère "vicieux" et "terroriste" de l’ennemi) comme ceci : "Plus de 1 200 habitants de Gaza ont été tués, dont environ 80 % de civils. Mais les Israéliens ont les mains propres et leurs consciences sont tranquilles - si tranquilles qu’on pourrait en pleurer."

L’auteur va même jusqu’à demander : "En quoi le Hamas est-il pire que l’IDF (Armée de défense d’Israël, NdlR) dans cette guerre ? Parce qu’il veut détruire Israël ? Mais combien d’Israéliens veulent détruire Gaza ?"

Dans un contexte de guerre, où l’ennemi est par définition "le méchant suprême", cet homme a osé exprimer une opinion différente. 

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5.
Elie Barnavi: "Il n’y a pas de gouvernement israélien qui puisse tenir tête aux Etats-Unis"

Elie Barnavi, historien et diplomate israélien, est l’ancien ambassadeur d’Israël à Paris. Aujourd’hui enseignant à l’Université de Tel Aviv, il est un artisan du rapprochement israélo-palestinien et plaide pour la création d’un État palestinien.

• A quelles conditions pensez-vous qu’un cessez-le-feu durable entre Israéliens et Palestiniens sera possible ?

A très court terme, Israël demande l’arrêt des tirs de roquettes et la neutralisation des tunnels qui débouchent sur son territoire. Pour le Hamas, la condition la plus importante, c’est la levée du double blocus imposé par Israël et par l’Egypte. Tout cela est envisageable, mais c’est très compliqué. (...)

• Le gouvernement israélien a sa part de responsabilité dans ce conflit ?

 Cela dépend du point de départ que vous choisissez. Dès lors qu’il y avait cette pluie de roquettes sur Israël, le gouvernement ne pouvait pas ne pas réagir militairement. La responsabilité d’Israël relève de la politique. Avec un gouvernement viscéralement opposé à la création d’un Etat palestinien, à la rétrocession des territoires et à l’arrêt des implantations, qui sont les conditions sine qua non d’un accord, Israël pave le chemin de la violence. On ne peut pas à la fois taper sur le Hamas, ce qui est légitime étant donné sa nature criminelle, et ignorer l’Autorité palestinienne, qui est notre partenaire naturel pour contrer le Hamas.

Pour autant, que le gouvernement soit de droite en Israël, là n’est pas l’essentiel. Ce qui est essentiel, c’est que quelqu’un de la Maison-Blanche prenne la décision d’en finir avec ce conflit.
 
(...)

Si on ne se sert pas de cette nouvelle flambée de violence pour aller vers une solution diplomatique, et on aura des hostilités jusqu’à la fin des temps.

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6.
Et pour conclure, encore une photo 

Pour vous inviter à lire l'article Les enfants de Gaza sur mon Blog Palestine

 

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