30 novembre 2010

Alternative à la biopiraterie

PRÉSENTATION du "Collectif pour une alternative à la biopiraterie"
 
Le site des organisations regroupées pour lutter contre la biopiraterie :
http://www.biopiraterie.org/spip.php?article11

Faire respecter le droit des détenteurs des savoirs locaux
La biodiversité est un trésor de ressources inégalement réparties sur la planète. Dans les zones de grande diversité biologique, les peuples autochtones ont contribué à développer et à préserver les connaissances sur les ressources biologiques. Or ces ressources sont de plus en plus vitales au développement des industries des sciences du vivant sur les marchés de la cosmétique, de la pharmacie et de l'agroalimentaire.

Les règles qui encadrent l'exploitation de la biodiversité sont aujourd'hui encore peu définies, et certaines entreprises profitent de ce vide juridique pour s'approprier les connaissances des peuples autochtones sur la biodiversité à travers des brevets, ou droits de propriété intellectuelle.
Les droits de propriété intellectuelle permettent à des acteurs privés de contrôler et de verrouiller l'accès à une ressource naturelle, niant l'antériorité des usages et des savoirs traditionnels ; et de s'assurer la totalité des bénéfices financiers liés à la valorisation des ressources brevetées.
Face à cette injustice économique et morale, le Collectif Biopiraterie s’est créé afin de relayer le droit des peuples autochtones à préserver leurs ressources naturelles et valoriser leurs savoirs traditionnels. Il coordonne des actions juridiques et médiatiques pour s'opposer aux dépôts de brevets illégitimes sur la biodiversité.

Notre mission consiste à :

    •    travailler en accord avec les populations autochtones pour leur permettre d'exprimer leur position et de défendre leurs droits
    •    mettre en place des actions juridiques et médiatiques coordonnées afin de contrer les brevets illégitimes
    •    faire progresser la connaissance des enjeux entre les parties intéressées et sensibiliser le grand public
    •    
Ainsi, depuis sa création en Septembre 2008, le collectif a :
    ◦    soutenu et renforcé l'action de la commission de lutte contre la biopiraterie péruvienne jusqu'à l'abrogation d'un brevet sur le Sacha Inchi détenu par une entreprise française, reprenant très ouvertement des savoirs traditionnels ando-amazoniens reconnus
    ◦    soutenu et soutient encore le centre Africain pour la sauvegarde la biodiversité dans la contestation d'un brevet déposé sur le Pelargonium du Cap par une entreprise allemande, abrogé pour défaut d'inventivité flagrant par rapport aux connaissances traditionnelles des communautés de l'eastern cap
    ◦    mis en place les premières rencontres internationales contre la biopiraterie qui se sont tenues en Juin 2009 à l'assemblée nationale à Paris
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Plus de détails sur ces points en allant voir sur le site la rubrique actualités.

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